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 histoire du charbon dans le nord

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shyman
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MessageSujet: histoire du charbon dans le nord   histoire du charbon dans le nord Icon_minitimeSam 1 Sep - 22:59

Histoire du charbon dans le Nord-Pas de Calais...
LA HOUILLE UNE DÉCOUVERTE RELATIVEMENT RÉCENTE...


histoire du charbon dans le nord Vitrauxp_bruay Pour trouver les origines du charbon, il faut faire un saut en arrière de 200 à 300 millions d'années. Nous sommes à la fin de l'ère primaire, à la période dite "carbonifère". La Terre est alors semblable à une vaste serre : recouverte de marécages et d'une végétation luxuriante qu'un climat chaud et humide enveloppe.
Certains terrains s'affaissent, les débris végétaux s'y accumulent, fermentent et sont enfouis sous des sédiments. Ce processus, maintes fois répété, de superpositions de dépôts dans une atmosphère chargée de gaz carbonique a donné naissance à des substances solides et combustibles à haute teneur en carbone, soit, par ordre d'ancienneté : la houille, le lignite et la tourbe. Les gisements ainsi formés se présentent en amas ou, le plus souvent, en veines intercalées entre d'autres formations sédimentaires.
La découverte de la houille est relativement récente ; elle était inconnue trois mille ans avant Jésus-Christ, alors que l'homme savait déjà exploiter les richesses du sous-sol. D'après Théophraste, les forgerons grecs l'employaient dès le IVème siècle avant notre ère. Mais il est certain que le charbon était déjà connu dans notre pays à l'époque de la conquête romaine. Seuls, en leur temps, les Gaulois exploitaient le charbon. Seuls, avec les Chinois, qui auraient connu la houille bien avant notre ère. Mais il faut attendre les IX ème et Xe siècles, pour que l'usage du charbon entre dans les mœurs en Europe occidentale ; alors la " pierre qui brûle " devient le charbon « de terre » par opposition au charbon de bois
Une charte de Petersborough, datée de 853, en fait état pour la première fois. Les amorces de son extraction sont datées de l'an 1000, en Saxe, de 1049, en Belgique. En France, un document officiel en porte mention en 1201. Un reçu de péage pour la traversée du pont d'Albi atteste que le charbon est exploité à Carmaux en 1250. Le droit d'ouvrir une mine de charbon est devenu l'une des prérogatives de la féodalité.

D'ABORD ON GRATTA LE SOL POUR EN TIRER LE CHARBON QUI AFFLEURAIT...

C'est surtout au XIVe siècle que l'emploi du charbon s'imposera partout où il affleure, car l'existence d'un gisement ne pouvait être décelée qu'aux rares endroits où la couche, dénudée par l'érosion, apparaissait à la surface du sol. On exploite alors ces « affleurements » à Saint Etienne, au Creusot, à Alès, à Graissessac, à Commentry, à Carmaux. Henri IV sera le premier à se pencher sur la condition sociale du mineur et il prescrit d'entretenir dans chaque mine un poste de secours « afin que l'usage du charbon se développât ». Mais déjà un médecin allemand, Agricola, a étudié passionnément les « études de l'ingénieur des mines » pour apprendre aux hommes à exploiter, en profondeur, les richesses minérales.
En attendant, on exploite donc les « affleurements » en s'avançant à peu de distance dans la couche lorsqu'ils sont situés à flanc de coteau. Ou bien on creuse des puits, trous de quelques mètres de profondeur équipés d'un treuil en bois. Les mineurs sont des paysans grattant leurs champs pour arracher du combustible. Au XVII ème siècle, la prospection du sous-sol dans le royaume de France se heurte partout à l'hostilité superstitieuse des populations. Mais, dès le XVIII ème siècle, des radeaux construits au bord de l'Allier et chargés du charbon d'Auvergne et de tonneaux de vin s'en vont, par le canal de Briare, jusqu'à Paris où tout est vendu, charbon, vin et bois des radeaux.
L'exploitation du charbon prend alors son véritable essor grâce à quelques « grands mineurs » : le vicomte Désandrouin qui découvre le riche bassin d'Anzin après avoir exploré le sous-sol du Hainaut, le marquis de Solages, fondateur des mines de Carmaux, Louis-Antoine Beaaunier qui, pour transporter le charbon de la Loire, construit de Saint-Etienne à Andrézieux le premier chemin de fer de France: il est tiré par des chevaux. D'abord simple concurrent du bois, le charbon voit peu à peu son exploitation s'intensifier avec le déboisement progressif du pays.
Au XIX ème siècle naît la grande industrie houillère. En effet, l'invention de la machine à vapeur va permettre d'améliorer les techniques d'extraction (pompes et treuils plus puissants) ; la découverte du coke accélérera sa transformation en véritable industrie. Une industrie qui va connaître un prodigieux essor, avec d'énormes besoins d'argent et de main-d'œuvre et, par conséquent, la naissance d'une corporation minière qui deviendra une des familles professionnelles les plus nombreuses et les plus cohérentes.
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MessageSujet: Re: histoire du charbon dans le nord   histoire du charbon dans le nord Icon_minitimeSam 1 Sep - 23:00

C'EST DANS LE HAINAUT QU'A ÉTÉ EXTRAIT LE PREMIER CHARBON DU BASSIN HOUILLER DU NORD

Les bassins houillers du Nord de la France ne connaissent pas d'affleurements. Cependant, dans le Hainaut, une légende locale affirme que l'emploi du charbon y fut connu à une époque reculée.
La voici, traduite du latin : « Cette année 1196 ou 1200 ? une terre noire très bonne pour servir aux forgerons et pour faire du feu a été découverte près de Liège, en différents endroits, de la manière suivante : un vieillard, vénérable par son front chauve et par sa barbe, revêtu d'un habit blanc, a passé, dit-on, par le village de Cocke ; il a dit à cet artisan qui se plaignait de trop dépenser pour le charbon de bois et de faire ainsi peu de bénéfice
" Mon ami, va au mont voisin des moines, tu trouveras ouvertes des veines noires de terre ; cette terre est très utile pour ton usage ".
La découverte du charbon dans le Nord a nécessité de nombreux sondages et la mise en jeu d'énormes capitaux.
La première société d'exploitation, celle d'Anzin, a été fondée en 1734. Son succès suscita de nombreuses recherches dans le Hainaut, dans les Flandres et en Artois. Les États d'Artois suivaient ces recherches avec beaucoup d'intérêt. Le bois était rare et de plus en plus cher. Des récompenses étaient promises à ceux " qui auraient mis durant les cinq ans une mine de charbon en exploitation dans la province ". Malheureusement, des nombreux sondages entrepris, aucun ne révéla le charbon. A travers plusieurs essais infructueux, rien de sérieux ne sera tenté jusqu'en 1834.

En cette année, il se manifeste un engouement général pour les entreprises industrielles et plus particulièrement pour les mines de houille. De nouveau, le sol du département est fouillé en tous sens, mais toujours sans succès. En 1840, les chercheurs, découragés, abandonnent la partie. On est pourtant bien près d'aboutir. En 1841, on creuse un puits artésien à Oignies ; pas d'eau jaillissante, mais on apprend, vers 1846, que la sonde a rencontré le charbon à la profondeur de 170 mètres. L'année suivante, un administrateur des Mines de Vicoigne constate, lui aussi, la présence du charbon à l'Escarpelle et peut déterminer que la formation carbonifère dévie de 30 à 40 degrés vers le Nord, cause initiale de tant d'insuccès.
Sitôt connues, ces découvertes provoquent de nouvelles recherches. En 1850, le terrain houiller est reconnu de Douai à Lens sur un espace de quinze kilomètres en longueur et huit en largeur. Le Bassin du Pas-de-Calais sera bientôt partagé jusque Fléchinelle entre les diverses sociétés concessionnaires.
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MessageSujet: Re: histoire du charbon dans le nord   histoire du charbon dans le nord Icon_minitimeSam 1 Sep - 23:00

LES DÉBUTS D'UNE INDUSTRIE QUI DEVAIT FAIRE DE LENS LA CAPITALE DU CHARBON

histoire du charbon dans le nord Chevalementp-lievin
A LENS : En juillet 1849, un premier sondage était ouvert à Annay-sousLens. Par suite d'accident, il dut être abandonné. Dans le même temps, la Société de Vicoigne, qui sollicitait la concession de Noeux, établissait un sondage à Loos-en-Gohelle. Lens s'empressa d'en effectuer un à Vendin ; les deux atteignirent le charbon. Mais un peu partout, et malgré l'expérience acquise, les débuts furent difficiles. II fallut lutter avec les difficultés de terrain, avec l'eau, et les moyens mécaniques étaient peu puissants.
II n'y a pas si longtemps, les vieux mineurs parlaient encore du manège à chevaux ou à bras pour actionner le " tonneau "; des descentes et remontes en file indienne par les échelles ; des feux allumés dans les puits abandonnés pour servir d'appel d'air et d'autres difficultés depuis longtemps disparues. A cela, les ouvriers des villages devaient ajouter une longue route à faire à pied pour se rendre à la fosse.

... Mais, dès 1856, la fosse Sainte-Elisabeth, ouverte en 1852, occupe 513 ouvriers et donne 62.210 tonnes de produits. La fosse du Grand-Condé, ouverte en 1857, entre en exploitation en 1859. En 1858, une troisième fosse avait été ouverte et, en 1860, la production des trois puits dépassent 100.000 tonnes. Un quatrième puits, ouvert en 1862, entre en extraction en 1864, et, deux ans après, les quatre fosses donnent 348.631 tonnes avec 1.583 ouvriers...

(Extrait de « Lens, son passé, ses houillères », de M. A. Bucquet Imp. Cle de l'Artois.)

CONCENTRATION = MODERNISATION " années 70"

Jusqu'à la dernière guerre, la mine avait certes évolué, mais les changements dans la technique s'étaient effectués lentement, apportant régulièrement, sans à-coups, leur lot d'avantages et d'améliorations dans la vie du mineur. Mais, à partir de 1945, l'évolution s'est accentuée de façon extrêmement rapide. L'augmentation du nombre d'engins modernes a été rendue possible par l'introduction de l'électricité , et le métier s'est transformé. 'Le mineur est de moins en moins un manœuvre qui abat le charbon il devient un technicien spécialiste des machines d'abattage, de creusement, ou même un électromécanicien.
Par la même occasion, le nombre des puits d'extraction a considérablement diminué, sans diminution notable de production. Tel est le résultat d'un programme de concentration commencé en 1948 et qui est pratiquement achevé en 1971. Autrefois, le Siège de type courant était capable d'extraire de 500 à 1.500 tonnes nettes par jour. Les Sièges modernes ont une capacité de plus de 7.000 tonnes nettes de charbon par jour.
Parallèlement est effectuée une concentration des installations de préparation mécanique des charbons (lavoirs) et une concentration des cokeries, centrales et usines chimiques. Au fond, le nombre de tailles diminue tandis qu'augmentent leur longueur et la rapidité de leur avancement ; ceci grâce à une mécanisation aussi développée que le permet l'irrégularité du gisement. La concentration des chantiers a permis une réduction des effectifs ouvriers, compensée par une hausse importante du rendement.
(Extraits de documents HBNPC, carte Conseil Régional, photos nordmag.)

Fin 1990, le dernier charbon remontait du 10 d’Oignies mettant fin à 270 ans d’histoire minière.

Les grandes dates de l’histoire ne sont pas toujours, hélas, marquées d’événements heureux. Dans la mémoire des mineurs du Nord-Pas-de-Calais, ce 21 décembre 1990 inspirera à jamais un sentiment de tristesse et de nostalgie. Ce jour-là, en effet, les dernières gaillettes étaient extraites du bassin. La grande aventure commencée 270 ans plus tôt prenait fin. Les mines du nord de la France, qui, à la Libération, allaient être regroupées dans une entité unique, les Houillères du Nord-Pas-de-Calais, avaient été en tête des évolutions techniques et de la production. Les mineurs de la région avaient été aussi à l’avant-garde des luttes sociales. Ce bassin immense, étendu sur une centaine de kilomètres de Valenciennes à Béthune, était le plus riche de France, fournissant, un siècle durant, et jusqu’aux années 1950, les deux tiers de la production française. Pour le profane, penser au charbon c’était aussitôt évoquer le Nord, le plat pays où les terrils remplaçaient les montagnes, où l’alignement monotone des corons était le symbole de la révolution industrielle.
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MessageSujet: Re: histoire du charbon dans le nord   histoire du charbon dans le nord Icon_minitimeSam 1 Sep - 23:01

Quelques grandes dates : histoire du charbon dans le nord Loos3

- en 1882 et 1885 à Liévin : coup de grisou, respectivement 22 et 28 victimes...
- en 1895 à Montceau les mines , coup de grisou ( 50 victimes )
- 10 mars 1906 ,la catastrophe de Courrières :
Plus de soixante km. de veines souterraines de Sallaumines à Billy sont traversées par un incendie meurtrier : 1181 morts et 14 rescapés seulement après 20 jours sous la terre ...
- au printemps 1906 , s'en suivra une grande grève : dans un climat de guerre civile, Clémenceau envoie la troupe , 21.000 soldats en face de 60.000 mineurs. le mouvement est brisé par la force et c'est un échec.
- en 1912 : coup de grisou à La Clarence Divion : ( 79 morts )
- en 1917 : le 16 avril Fosse 9 de Warenghien ( Hersin-Coupigny) : coup de grisou ( 42 morts )
- en 1954, le 20 juin à La Clarence- Divion : coup de grisou, ( 10 morts )
- en 1955 : un exploit de la télévision révèle à des milliers de Français " : LA VIE HÉROÏQUE DES MINEURS DE FOND
- Septembre 1959, le général de Gaulle descend dans la mine. Il prononce un discours qui ira droit au cœur des quelque 6 000 mineurs qui l’écoutent sur le carreau du 6 d’Haillicourt dans le Nord-Pas-de-Calais. Peu avant, le chef de l’état était descendu au fond. Cela ne s’était pas vu depuis 1914 et Raymond Poincaré qu’un président de la République prenne la cage étroite du mineur. L’année suivante, le plan signé de son ministre de l’Industrie est une véritable révolution culturelle de la politique charbonnière française. La récession a commencé. Elle aboutira, après quelques soubresauts, au pacte charbonnier de 1994.
- en 1974, le 27 décembre, au 3 bis de Lens (commune de Liévin dite Fosse St Amé) , coup de grisou ( 42 morts )...
Ces dates ne sont malheureusement que quelques exemples des nombreuses tragédies qui ont endeuillées l'histoire de la mine dans notre région : éboulements, accidents, coup de grisou et sans oublier la terrible maladie professionnelle , la silicose qui guette les mineurs.





Lieux de mémoire... et de visites...

<SPAN class=titrebleu1 style="FONT-SIZE: 11pt; COLOR: navy; FONT-FAMILY: Arial; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'">Les terrils ont le droit à une deuxième vie
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MessageSujet: Re: histoire du charbon dans le nord   histoire du charbon dans le nord Icon_minitimeSam 1 Sep - 23:02

A Noeux-les-Mines, Stade de glisse de Noeux-les-Mines : Inauguration samedi 4 et dimanche 5 novembre 2006
Les 25 et 26 mai 1996, les deux pistes de ski installées sur le terril 42 étaient inaugurées. Pendant 8 ans, ce sont près de 200 000 skieurs qui ont profité de cette installation. Victime de son succès, la piste, dont l’état d’usure ne permettait plus la pratique du ski en toute sécurité, a du être fermée pour travaux. 10 ans plus tard, l’inauguration d’un stade de glisse unique en France a eu lieu ce week-end, avec un nouveau revêtement blanc et un stade comprenant un snow parc plus grand que ceux existant en montagne, un half-pipe, des tremplins, un champ de bosses ainsi qu’un parcours plus tranquille pour les skieurs et les débutants qui accueillent désormais tous les amateurs de glisse. Au pied de la colline on découvre également le plan d’eau et ses activités voile et ski nautique, ainsi qu’un golf 8 trous.
Contact :
Parc Loisinord : Noeux-les-Mines Tél : 03 21 26 84 84
histoire du charbon dans le nord Noeux051106_1 histoire du charbon dans le nord Noeux051106_3

Et aussi..
Le musée de la mine à Anzin ( près de Valenciennes ) 215 avenue Anatole France - 59410 ANZIN
Téléphone : 03.27.29.00.45
Le terril Sabatier qui domine la forêt de Raismes Saint-Amand Wallers Maison de la Forêt tél : 03.27.36.72.72
Musée de la mine, Ecomusée, 250m de galeries souterraines, unique en Europe par la marche du rabot, des blindés, du ventilateur, diapositives. Permanence le mardi et le jeudi matin, visite guidée de 2 h. par d'anciens mineurs : bd de la paix 62260 Auchel tél : 03.21.52.66.10 pour rdv. Visite sur RDV les Samedi à 15h. et dimanche à 10h.
Musée Mine-image Centre Georges Brassens av Guillon 62 Noeux les Mines tél : 03.21.26.34.64
Musée de la mine & de l'École à Harnes école Diderot 24, rue Monceau 62440 Harnes tél : 03.21.20.46.70
Musée de la mine à Bruay Labuissière : cour-promenade Kennedy tél : 03.21.53.52.33
Musée du Vieux Deux à Marles les Mines 62540, rue d'Albracque tél : 03.21.62.60.30

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MessageSujet: Re: histoire du charbon dans le nord   histoire du charbon dans le nord Icon_minitimeSam 1 Sep - 23:06

MINES DE COURRIERES


1994056



Activité : production de combustibles mineraux solides






Historique




C'est en 1849 que le houiller de Courrières est découvert. Trois ans plus tard le décret de concession est accordé, instituant la concession de Courrières d'une superficie de 5 459 hectares. La fosse 1, foncée en 1849, est la première du département du Pas-de-Calais et la deuxième du "nouveau bassin" après la fosse n°1 de l'Escarpelle. Atteignant 265 mètres de profondeur en 1852, la production est de 22 500 tonnes en 1856. Elle cessera de produire en 1900.
La fosse 2 est foncée en 1854, atteignant 590 mètres de profondeur et, dès 1857, l'extraction est importante : 2 100 hl/jour. La production de la compagnie passe de 80 000 tonnes en 1858 à 230 000 en 1863. La fosse 3 fonctionne dès 1861, elle sera très durement touchée par la catastrophe de 1906 comme la fosse 4 foncée en 1865.
Les fosses 5 et 6 sont respectivement creusées en 1872 et 1875. La production totale atteint alors 433 000 tonnes de charbon et la Compagnie emploie 1 772 hommes de fond et 549 au jour en 1878. Les fosses 7, 8, 9 et 10 sont foncées entre 1882 et 1900, le personnel employé passe alors de 3 886 hommes à plus de 7 000 en 1903 et la production de 1 290 000 tonnes à 2 190 742 tonnes.
La fosse 13 est creusée le 11 octobre 1906. Mais cette année, le 10 mars exactement, est marquée par la tragédie la plus importante de l'histoire des mines. Ce jour-là, 1 099 mineurs trouvent la mort dans d'effroyables circonstances. Les pompiers de Paris et des mineurs allemands sont appelés, on inverse le système d'aérage afin d'évacuer au plus vite l'air vicié.
Après les funérailles officielles qui ont lieu le 13 mars et qui donnent lieu à des manifestations et des grèves, la Compagnie de Courrières est accusée de graves négligences. Les mineurs réclament de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires. La grève gagne rapidement tout le bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais sauf Bruay. Plus de 30 000 cuirassiers sont envoyés et occupent les mines du Bassin. Après de longues discussions et négociations, et suite aux concessions faites par les compagnies, le travail reprend, peu à peu, dans le Nord, puis dans le Pas-de-Calais à partir du 7 mai.
Après l'ouverture du puits 21 et à la veille de la Première Guerre mondiale, on dénombre 14 413 ouvriers et la production s'élève alors à 3 063 068 tonnes. Elle est réduite à néant en 1918.
Il faudra attendre 1924 pour qu'elle atteigne à nouveau les trois millions de tonnes. Niveau qui restera stable jusqu'à la seconde Guerre mondiale.
Après la nationalisation du 17 mai 1946, les Compagnies de Courrières, Dourges et de Drocourt forment le groupe d'Hénin-Liétard qui s'étend sur 11 792 hectares. La production est alors concentrée sur 8 sièges.
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